Fin 2016, la Normandie comptait 1 500 fermes en agriculture bio. Elles étaient 543 dix ans plus tôt. La croissance concerne toutes les productions. L’Eure et la Seine-Maritime sont à la traîne…
« Le téléphone sonne tous les jours. Nos cinq conseillers n’arrivent pas à répondre à tous les agriculteurs qui veulent se convertir au bio… » Au point que Mickaël Marie, le directeur d’AgroBio Basse-Normandie, envisage maintenant de « tarifer » les prestations.
Réunis hier à Rouen, les représentants d’Inter Bio Normandie, AgroBio Basse-Normandie et le Grab Haute-Normandie (les trois structures fusionnent cette année) ont rappelé la hausse de 70 % des surfaces en conversion (1).
Fin 2016, on comptait 1 500 fermes bio dans la région, contre 543 dix ans plus tôt. Rien que sur les deux dernières années, cela représente 30 % de nouveaux agriculteurs. Notamment des éleveurs laitiers en recherche d’un prix rémunérateur. « La collecte laitière bio a augmenté de 20 % en 2015, dans l’ex-Basse-Normandie, contre 5 % pour le lait conventionnel », précise-t-on à la Chambre d’agriculture régionale, coréalisatrice de l’Observatoire normand de l’agriculture biologique. Mais « la consommation progresse de 15 % en 2015 et sera plus forte encore en 2016 ».
L’intégralité de l’article dans l’édition Ouest-France du vendredi 3 février 2017, et en édition numérique.
(1) Selon l’Observatoire normand de l’agriculture biologique, édition 2016, présenté hier à Rouen.
Par Guillaume Le Du
A lire sur ouest-france.fr (03/02/2017)