• Un souffle de couleurs balaie vallons et forêts, exhalé de cet univers dissimulant ses beautés au regard désenchanté de l’Homme orphelin de sa source. Pourtant, certaines âmes se prennent dans l’acuité d’une vision brusquement imposée à l’indolence castratrice de nos intelligences blasées : le cosmos respire, soupire ses élégances par ce déchaînement de somptuosité étourdissante. Les fards diaprés de Déesse Nature affriandent le séducteur ébloui : celui qui se voulait magicien se laisse vaincre par cet enchantement extatique. automne3 Quel langage que ces oriflammes enluminées de cette éloquence silencieuse. C’est une déclaration d’amour de la matière tant décriée au profit de l’esprit, et pourtant support de l’âme et omniprésente et servante de notre si fière conscience ! Il est une si grande maîtrise dans la servitude.