- la découpe du bois de chauffage de Farouk pour refaire son stock,
- la construction des toilettes sèches et
- la pose d’une clôture de ganivelle pour parquer poules et chèvres.
Toilettes sèches ou toilettes à litière biomaîtrisée
A la différence des anges, êtres de lumière, les êtres humains doivent se débarrasser du produit de leur digestion. Le souci est que ces rejets sont gérés actuellement d’une façon polluante, contribuant à détruire notre environnement.
Ce sujet délicat à aborder touche à un domaine souvent tabou qui est lié à nos pratiques alimentaires, sanitaires et agricoles. Les quelques réflexions ci dessous sont tirées de la documentation que vous trouverez plus bas.
Dans nos habitudes modernes de sociétés dites civilisées on se débarrasse de nos déjections en titrant la chasse, sans se poser de questions sur le travail d’assainissement qui est mis en place à la suite.
La cuvette, que l’on s’attache à garder d’un blanc étincelant à coup de produits chimiques et remplie d’eau propre, nous permet d’oublier rapidement ! Les mots » assainissement » et « épuration » nous rassurent mais cachent une autre réalité que ce qu’ils sont censés désigner. Ce serait si simple si l’hygiène et la santé se cachaient derrière l’apparence du blanc éclatant et les termes utilisés !
L’assainissement généralement pratiqué gaspille une eau potable précieuse fournies par les chasse d’eau. Il mélange les excréments avec les eaux usées des salle de bains et cuisines alors que les excréments pourraient être traités à part comme ils l’ont été pendant des siècles dans certains pays.
Cette perte de matière organique et celle provenant du fumier des animaux a été compensée depuis le début du 20e siècle par les engrais chimiques.
À la différence, les toilettes sèches évitent le gaspillage de l’eau, souillée par l’urine et les matières fécales, elles permettent le compostage et le retour à la terre des rejets humains.
Assainissement ou pollution ?
Le principal problème est de préserver l’environnement tout en assurant les principes d’hygiène essentiels pour éviter la propagation de maladies. D’où le tout à l’égout pour ne pas reproduire les épidémies de typhoïde et de choléra des siècles passés. Mais cette solution trouve ses limites avec l’augmentation de ses utilisateurs. Les ressources ci dessous donnent des pistes pour pointer de nouvelles solutions.
Nous reconcilier avec notre nature humaine
Voici quelques ressources pour approfondir la question :
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Le principe des toilettes à litière biomaîtrisée : le dossier eautarcie
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A la maison, qu’est ce qui consomme le plus d’eau ?
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La valorisation des excréments humains et animaux, la clef vers une agriculture durable
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Digestions fertiles, le retour au sol des excréments humains